MARINA, anciennement connue sous le nom de Marina and the Diamonds, est connue pour son son pop distinctif et sa capacité à intégrer des thèmes complexes dans des airs entraînants. « Bubblegum Bitch », un morceau de son album « Electra Heart » de 2012, est un parfait exemple de son style, mêlant une esthétique pop bubblegum à un commentaire mordant sur les archétypes et les relations féminines.
La chanson s'ouvre sur une déclaration de confiance en soi et une attitude insouciante envers les perceptions des autres. Les paroles peignent l'image d'une femme à la fois désirable et dédaigneuse, se comparant à une poupée et à une pin-up, symboles d'une féminité idéalisée. Cependant, il y a un problème ; elle ne se soucie pas de l'approbation des autres et cherche plutôt à être adorée selon ses propres conditions. Le refrain introduit la métaphore du bubblegum comme symbole du jeune amour – doux, amusant et finalement jetable. MARINA joue avec cette métaphore, suggérant une dynamique de pouvoir où elle est aux commandes, prête à « faire éclater » le cœur de son amant, indiquant une romance éphémère et peut-être manipulatrice.
La chanson fait également référence à « Electra Heart », un personnage adopté par MARINA pour l'album, qui incarne divers stéréotypes féminins dans la culture pop. Le personnage d'Electra Heart est une critique de la manière dont la société attend des femmes qu'elles jouent certains rôles. Dans « Bubblegum Bitch », ce personnage est évident dans le ton enjoué mais cynique, alors que le chanteur navigue dans les complexités de l'identité et de l'amour. La mention du « bronzage américain » et du fait d’être le « plus grand fan » de quelqu’un pourrait être considérée comme un clin d’œil à la poursuite de la gloire et du rêve américain, ajoutant une autre couche à l’exploration de la superficialité et du désir par la chanson. Dans l’ensemble, « Bubblegum Bitch » est une pilule enrobée de sucre, délivrant une critique acerbe des attentes romantiques et sociétales avec un vernis pop brillant.