« Freestyle on No Jumper » de Juice WRLD est un aperçu brut et non filtré de la vie chaotique et tumultueuse de l'artiste. Le format freestyle permet à Juice WRLD d'exprimer ses pensées et ses émotions dans un style de courant de conscience, abordant les thèmes de la toxicomanie, de la peur existentielle et de la nature éphémère des relations. Les premières lignes, « Trop de pilules m'ont fait hyperventiler / J'étais en enfer, j'essayais de danser avec Satan », ont immédiatement donné un ton sombre et intense, reflétant ses luttes contre la dépendance et la danse métaphorique avec ses démons.
Tout au long du style libre, Juice WRLD utilise des images vives et des références culturelles pour dresser un tableau de sa réalité. Des phrases comme « Jackie Chan, mon arrière-pays, c'est comme ça que je suis flamboyant » et « Fais-lui de la neige, je lui donne des douches à la coke » juxtaposent la culture pop avec les détails brutaux de son style de vie. La référence à « Rush Hour » et à Jackie Chan ajoute une couche d’ironie, car l’action trépidante du film reflète le rythme frénétique de sa vie. La mention des « douches à base de coca » souligne encore davantage le caractère destructeur de ses habitudes.
Juice WRLD aborde également les thèmes de la trahison et du questionnement existentiel. La ligne 'G.I. Joe, tous ces serpents / Je les ai vus à travers mes yeux » suggère un sentiment de paranoïa et de méfiance, tandis que « Si je conduis, je sors de ce pont / Est-ce un suicide ? révèle sa contemplation de la vie et de la mort. La franchise et l'émotion brute du freestyle ouvrent une fenêtre sur la psyché de Juice WRLD, ce qui en fait un reflet poignant de ses troubles intérieurs et des pressions de la célébrité. Les lignes finales, 'Elle va poser comme une photo IG, je sais mon frère', soulignent la superficialité de certaines relations à l'ère numérique, ajoutant une autre couche de complexité au récit.