La chanson « Los Laureles », interprétée par Linda Ronstadt, est une ranchera mexicaine traditionnelle qui exprime une profonde émotion et un désir profond. Les paroles parlent de la beauté de la nature, l'utilisant comme métaphore des sentiments intenses d'amour et de la douleur d'un rejet potentiel. Les lignes d’ouverture font référence aux feuilles de laurier vertes et aux roses vives, symbolisant le dynamisme et la vie de la relation. Cependant, il y a un appel à ne pas abandonner, suggérant que l'amour fait tellement partie intégrante de l'existence du chanteur que le perdre équivaudrait à perdre la vie elle-même.
La chanson se poursuit avec des métaphores comparant l'objet de l'affection du chanteur à un cotonnier dans son bouton et à une rose qui ne fleurit qu'en mai, soulignant la délicatesse et la rareté de leur amour. La mention de la fierté et de l’entrelacement des cœurs suggère un lien profond menacé par la possibilité de fierté et d’engagements extérieurs. Le chanteur envisage de faire une invitation, probablement pour approfondir la relation, mais hésite en raison de l'incertitude quant à savoir s'il y a quelqu'un d'autre dans la vie de l'être aimé.
La strophe finale sert d'adieu, reconnaissant la douleur que l'amour peut apporter. L'expression « La perdicion de los hombres son las benditas mujeres » se traduit par « La chute des hommes, ce sont les femmes bénies », reflétant un sentiment culturel sur le pouvoir que les femmes détiennent dans les affaires de cœur. La chanson se termine par une sombre acceptation de la situation, alors que le chanteur termine les couplets de « Los Laureles ». L'interprétation de Linda Ronstadt de cette chanson traditionnelle est remplie d'émotion, sa voix puissante transmettant la profondeur des paroles et se connectant aux thèmes universels de l'amour, du désir et de la complexité des relations humaines.