La chanson « TWINNEM » de Coi Leray est une célébration de liens profonds et incassables et d'une loyauté inébranlable. Le terme « twinnem » est une version ludique du mot « jumeau », symbolisant un meilleur ami ou quelqu'un qui est aussi proche qu'un frère ou une sœur. Tout au long de la chanson, Leray souligne l’importance d’avoir un cercle soudé d’amis de confiance qui l’ont accompagnée contre vents et marées. Le refrain répétitif « Ouais, c'est mon jumeau / Vas-y, meilleur ami, on les tue » souligne la joie et la fierté qu'elle ressent dans ses relations proches.
Les paroles mettent également en évidence un sentiment d'exclusivité et de discernement dans les amitiés. Leray indique clairement qu'elle n'a pas de temps pour les « nouveaux amis » ou les personnes qui ne contribuent pas positivement à sa vie. Des phrases comme 'Je n'apporte rien à la table, alors tu ne peux pas t'asseoir avec moi' et 'Les négros me font des distributions mais n'ont jamais rien fait pour moi' reflètent son mépris pour ceux qui cherchent à bénéficier de son succès sans rien offrir. n'importe quoi en retour. Ce sentiment est un thème commun dans le hip-hop, où la loyauté et l'authenticité sont très valorisées.
De plus, la chanson aborde les thèmes de l’autonomisation et de la résilience. Leray mentionne avoir transformé ses amis en « patrons » et avoir surmonté les luttes passées, comme le montrent les lignes « J'ai transformé tous mes négros en patrons » et « RIP cousin, nous sommes enterrés à Boston ». Ces paroles véhiculent un sentiment de triomphe sur l'adversité et un engagement à élever ceux qui lui sont fidèles. Le rythme énergique et la prestation confiante de la chanson amplifient encore son message de force et de solidarité.