La chanson « TUCA DONKA » de CURSEDEVIL avec DJ FKU et Skorde est un morceau vibrant et énergique qui capture l'essence de la culture de rue brésilienne et l'atmosphère animée de ses communautés. Les paroles répétitives, composées principalement des mots « catucadão » et « fode », sont révélatrices de l'accent mis par la chanson sur le rythme et le caractère physique de la danse. « Catucadão » est un terme qui peut être associé à un rythme lourd ou à un son fort, que l'on retrouve souvent dans la musique funk brésilienne, connue pour ses rythmes contagieux et sa capacité à faire bouger les gens. La répétition de ce mot imite le rythme implacable et percutant qui est un incontournable du genre.
Le mot « fode », qui est répété tout au long de la chanson, est un terme d'argot portugais qui peut être traduit par une expression vulgaire en anglais. Dans le contexte de la chanson, cela fait probablement référence à l’intensité et à l’énergie brute de la musique et de la danse, plutôt qu’à une interprétation littérale. L'expression « dentro da comunidade » se traduit par « à l'intérieur de la communauté », ce qui suggère que la chanson est un hymne célébrant la nature communautaire et inclusive des fêtes funk brésiliennes, où la musique se répercute dans les rues et rassemble les gens.
« TUCA DONKA » de CURSEDEVIL n'est pas seulement une chanson mais une représentation d'un phénomène culturel. Il résume l’esprit du funk brésilien, un genre qui a toujours été la voix des communautés marginalisées du Brésil. Les paroles minimalistes de la chanson et l'accent mis sur le rythme soulignent comment la musique peut transcender le langage et communiquer le dynamisme d'une culture à travers le son et le mouvement.